[882, septembre – 884, 10 décembre.].

Carloman confirme la concession de l'« abbatiola » de Saint-Merry [de Paris], consentie à titre de mainferme à des particuliers par le comte Alard et le vassal Abbon.

Référence : Félix Grat, Jacques de Font-Réaulx, Georges Tessier et Robert-Henri Bautier (éd.), Recueil des Actes de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, rois de France (877-884), Paris, 1978, no91.

Précepte perdu (Grat, Catalogue, n° 71), mentionné dans un diplôme de Louis IV d'Outremer en date du 1er février 937 (éd. Lauer, Recueil des actes de Louis IV, n° V, p. 13-15). Le diplôme de Louis IV est d'interprétation difficile. Nous nous rallions, au moins pour l'essentiel, à celle qu'en a donnée Robert-Henri Bautier, L'abbaye de Saint-Pierre et Saint-Merry de Paris du VIIIe au XIIe siècle, dans Bibliothèque de l'École des chartes, t. CVIII (1960), p. 5-19 (voir aussi du même Recueil des actes d'Eudes, n° 46, p. 184-185). Nous renvoyons le lecteur à cette dissertation, où il trouvera en outre les identifications certaines ou probables des localités énumérées par Louis IV comme sièges des biens-fonds compris dans la mainferme confirmée par lui. Nous n'avons pas jugé à propos de reproduire cette énumération dans l'analyse, pour éviter des répétitions inutiles et parce que nous ne sommes pas assurés que les éléments figuraient tous et sous la même forme dans le diplôme de Carloman.


Texte du diplôme de Louis IV :

... Adeuntes praesentiam nostrae serenitatis illustres fideles nostri Hugo comes necnon Gualterius, Parisiorum episcopus, atque Teudo vicecomes humiliter petierunt ut ecclesiae sancti Petri, in qua sanctus Medericus corpore quiescit, manufirmas quas fecerunt Adalardus comes et Abbo vassus, unde et praecepta corroboraverunt Karlomannus et Odo gloriosissimi reges, praecepto nostrae auctoritatis renovaremus atque confirmaremus...