890, 21 mai. — Verberie (Palais).

Eudes, à la requête de son épouse Theoderada et de l'abbé de Saint-Vaast [d'Arras] Raoul (Hrodulfus), confirme les biens affectés par ses prédécesseurs à la mense monastique de cette abbaye, tels qu'ils résultent du précepte de son « seigneur » le roi Charles [le Chauve], appuyé par l'acte des évêques « gallicans » et par le privilège du pape Jean [VIII], savoir : à la « matricula », Simencourt (Maisbotvilla), Bais, « Senous », Hébuterne, Pommier, Herlincourt, dix manses à Bavincourt « cum Longo Braio », Manin, « Morsele » et « Sceldegotheim », Givenchy, un manse à Sainte-Catherine (Demencourt), un manse « in Farreolo » et le cens de toutes les précaires de l'abbaye ; — à la nourriture et à la boisson des frères, la moitié du bourg de « Nova villa » situé autour du monastère et une « taberna », Feuchy, Sainte-Catherine (Demencourt), Thélus, Biache[-Saint-Vast], « Hecnamcurtis » et « Bernella », plus en Beauvaisis Moislains, Puzeaux, Angicourt, Vaux[-sur-Somme] avec une brasserie, deux moulins et les manses en dépendant, enfin Estaires, Sailly, Armentières, « Mast », Meurchin, « Sirengeheim », avec les précaires appartenant à ces « villae » et la précaire d'Emmo et de Tagengarius ; — à la chambrerie, Athies, « Saltiacum », Ligny, « Campanias », trois manses « in Fontanido », un manse à Lambres, un autre à Hées et une « taberna » dans le bourg de l'abbaye ; — à la porterie, « Berneia villa », un manse et le moulin à Anzin, cinq manses et le moulin à Agnez, ainsi que la dîme de tous les revenus de la mense abbatiale (« abbatia ») — à l'hospice des pauvres, sept manses à Dainville, trois manses à « Boneia villa » et à « Lentsales » et le cinquième de la dîme affectée à la porterie ; — à la maison des infirmes, le tonlieu du marché. Le roi confirme en outre l'affectation à la communauté monastique des « villae » de Tourteaucourt, [Saint-Vaast-de-]Longmont, Le Tillet et Silly, données ou restituées par Charles le Chauve, et de même les biens que l'abbé Raoul, vu l'appauvrissement des frères dû à l'invasion normande, avait donnés à la mense monastique, savoir : la « villa » de Hées, jadis possédée par eux mais échangée par le roi, les biens échangés par les vassaux de l'abbé, Sicherus et Walterus, contre Liévin et une serve « ex fisco Aplinio », nommée Teutberta, avec ses enfants, ainsi que l'affectation de la « villula » de Morcourt au service de l'église Notre-Dame sise en l'abbaye. Le roi accorde à l'abbaye la possession des serfs de ces « villae », où qu'ils soient, tels que l'église les avait au temps de l'abbé Adalungus, et que Charles [le Chauve] les lui avait remis. Un « castrum » ayant été construit par les moines avec la permission de l'empereur Charles pour se défendre contre les Normands, le roi ne parlera pas de la clôture antérieure du monastère ; il autorise les moines à construire ou réparer en tous lieux leurs édifices, comme Charles [le Chauve] les y avait autorisés ; il ne veut pas que l'existence du « castellum » provoque un relâchement de la vie monastique ni de l'immunité telle qu'elle a été établie par le roi, le pape et les évêques et il recommande aux moines d'avoir dans le « castellum » même les « officinae » prescrites par la règle de saint Benoît pour éviter qu'ils ne se rendent à l'extérieur. Il renouvelle enfin l'interdiction à quiconque de diminuer en aucune façon le patrimoine de l'abbaye et d'en exiger nul service nouveau, afin de permettre ainsi aux moines de vivre selon leur règle.

Référence : Georges Tessier et Robert-Henri Bautier (éd.), Recueil des actes d'Eudes roi de France (888-898), Paris, 1967, no20.

A. Original perdu.

B. Copie du début du xiiie siècle, dans le « cartulaire de l'évêché d'Arras », Bibliothèque municipale d'Arras, ms. 1264, fol. VI r°-v°, d'après A.

C. Copie du xvie siècle (après 1527), dans le recueil dit « cartulaire de Guiman », Archives départementales du Pas-de-Calais, H 1, fol. XVI v°-XVIII, d'après le cartulaire rédigé par le moine Guiman entre 1170 et 1192 (aujourd'hui perdu), sous le titre Privilegium Odonis regis de libertatibus et possessionibus B. Vedasti.

D. Copie du xviie siècle, très incomplète, par Du Chesne, Bibliothèque nationale, Collection Du Chesne, vol. 71, fol. 75, « ex cartul. ecclesiae B. Vedasti », en fait d'après une copie du cartulaire de Guiman qui n'est pas C.

E. Copie collationnée au xviie siècle par les notaires Baudelet et Blatel, Bibliothèque nationale, Collection Baluze, vol. 39, fol. 87, « ex archivo mon. S. Vedasti Atrebatensis », avec la mention : « Collationné à certain cartulaire en vélin reposant en la prévosté de S. Vaast d'Arras, page iiiie », sans doute le cartulaire original perdu de Guiman.

F. Copie du xviiie siècle, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 284, fol. 274 r°-275 v°, « ex chart. abb. S. Vedasti », très vraisemblablement d'après C.

a. Martène et Durand, Veterum scriptorum et monumentorum amplissima collectio, t. I, 1724, col. 227, « ex cartario Vedastino », d'après B.

b. Recueil des historiens de la France, t. IX, p. 452-453, n° XIV, d'après a.

c. Tailliar, Recherches pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Vaast, dans Mémoires de l'Académie d'Arras, t. XXXI, 1859, p. 358, d'après C.

d. L. Van Drival, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras rédigé au XIIe siècle par Guiman, 1875, p. 51-56, d'après C [et en fait, sans le mentionner, d'après F] et une copie du cartulaire de Guiman, du xviie siècle, jadis à l'évêché d'Arras et aujourd'hui perdue.

Indiqué : Ch. de Combault, baron d'Auteuil, Discours abrégé de l'Artois (1640), p. 8 (copie partielle).

Indiqué : Du Bouchet, La véritable origine de la maison de France, p. 309, d'après le précédent.

Indiqué : Bréquigny, Table chronologique, t. I, p. 345.

Indiqué : Böhmer, Regest a, n° 1884.

Indiqué : Wauters, Table, t. I, 649 (supplément) [21 mai 891].

Indiqué : A. Guesnon, Un cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast à l'évêché d'Arras, dans Bulletin philologique et historique (1896), p. 253, d'après B.

Indiqué : Loriquet et Chavanon, Inventaire sommaire des Archives départementales. Pas-de-Calais, t. I, Archives ecclésiastiques, série H (1902), p. 2, col. 2 (d'après C) et p. 35, col. 2 (extraits textuels des copies détruites en 1914, H 4).

Indiqué : Favre, Eudes, p. 131.

Indiqué : C. Brühl, Diplomatische Miszellen zur Geschichte des ausgehenden 9. Jahrhunderts (Archiv für Diplomatik..., 3, 1957, p. 11-12).

Le diplôme d'Eudes est en très large partie calqué sur celui que Charles le Chauve avait octroyé à l'abbaye le 30 octobre 867 ; il rappelle en outre, le privilège synodal délivré à la requête même du roi par Hincmar et les évêques réunis à Verberie le 24 avril 869 et la bulle confirmative expédiée, toujours à la demande de Charles — devenu empereur — par le pape Jean VIII le 28 décembre 875, tous ces actes étant rédigés en des termes presque identiques. En revanche — et il convient de le souligner — aucune allusion n'est faite au faux diplôme de Thierry III et à sa fausse confirmation par Charles le Chauve. Mais d'autres actes sont mentionnés, dont le texte ne nous a pas été conservé : la donation ou restitution par Charles le Chauve de plusieurs villae du Soissonnais, un échange portant sur la villa de Hées, enfin l'autorisation donnée par l'empereur Charles — très vraisemblablement Charles le Gros — pour la construction du bourg fortifié de l'abbaye.

C'est pas à pas que le rédacteur du diplôme d'Eudes suit son modèle de 867, au point que, ne parlant pas de la clôture mentionnée par celui-ci, il se croit obligé d'en indiquer la raison : la construction du castrum. Dès lors, on est d'autant plus surpris de constater que la plupart des gloses explicatives du diplôme de 867 manquent dans celui de 890 ; sans cependant avoir noté ces différences entre les deux diplômes, M. Tessier, dans son analyse critique du diplôme de Charles le Chauve (op. cit., p. 172, 1.37-38) avait déjà noté « l'impression de confusion qui suggère la possibilité d'interpolations ». On peut donc hésiter à considérer toutes ces gloses comme appartenant au diplôme originel de Charles le Chauve.

Par rapport au diplôme de 867 toute nouvelle insertion est faite à chancellerie d'Eudes avec une gaucherie extrême. Ainsi le passage relatif à la confirmation des mesures prises par l'abbé Raoul pour remédier à l'appauvrissement de la mense conventuelle après les destructions des Normands. Ces additions, maladroitement introduites, prennent place au milieu des phrases du diplôme antérieur, à la manière de véritables interpolations ; mais il n'y a nullement à douter de leur sincérité.

La plus grande difficulté que présente ce diplôme est celle de l'identification des noms de lieux qui s'y rencontrent au nombre de cinquante. Une forte proportion d'entre eux ne se retrouve que dans les diplômes de 867 et de 890 et dans les confirmations synodale et pontificale qui leur sont liées : de ces localités, les unes auront disparu à la suite des invasions normandes ; mais la plupart, comme l'a déjà noté au xiie siècle le moine Guiman dans sa préface du cartulaire, ont échappé au temporel de l'abbaye avant ce xiie siècle où commencent à se multiplier les documents et où nous disposons de l'important censier publié par Van Drival. Dans tous les cas, nous avons tenté de vérifier les hypothèses avancées par nos prédécesseurs ; nos efforts, comme on l'aura vu par les notes qui précèdent, ont plus souvent abouti à constater le manque de fondement d'une partie des identifications traditionnelles qu'à asseoir de nouvelles certitudes.

Bien que Wauters dans sa Table chronologique ait cru devoir assigner ce diplôme à l'année 891, sa date ne saurait soulever de doute, puisque — et c'est un fait assez rare pour être souligné — l'année du règne et l'indiction concordent pour nous donner l'année 890 ; notons que l'an de l'Incarnation ne figure pas ici.

Nous suivons de préférence les leçons de B qui semblent presque toujours préférables. Celles de F, trop souvent suivies par Van Drival, sont détestables. B et C indiquent partout e, jamais ae. Les passages empruntés au diplôme de Charles le Chauve du 30 octobre 867 sont imprimés en petits caractères.


In nomine sancte et individue Trinitatis. Odo gratia Dei rex. Si ea que predecessores nostri, divina ordinante providentia prediti ac superna dignatione illuminati necnon et sancte Dei Ecclesie suorumque fidelium devotis admonitionibus ac precibus instigati, pro statu et utilitate ecclesiarum ac servorum Dei statuere decreverunt, nostris confirmamus edictis atque, ipsorum devotissimis consentientes affectibus, eadem pia munia, Domino annuente, exequimur, hoc nobis procul dubio ad eternam beatitudinem et totius regni a Deo nobis commissi tutelam profuturum esse credimus et retributorem Dominum exinde in posterum habere confidimus. Igitur notum sit omnibus fidelibus sancte Dei Ecclesie ac nostris, presentibus scilicet futurisque, quia carissima conjunx nostra Theoderada necnon venerabilis Hrodulfus, abba monasterii Sancti Vedasti, quod vocatur Nobiliacus, ubi ipse preciosus confessor Christi corpore quiescit in perpetuum, humillimis precibus efflagitati sunt ut, pro Dei omnipotentis amore et futuro sancte congregationis suffragio atque in sancto proposito religionis augmento ibidem Deo militantium et ne aliqua successorum suorum negligentia aut parcitate seu diminutione ordo monasticus futuris temporibus perturbaretur, quasdam villas ob multimodas necessitates prefate monachorum congregationis jam priscis temporibus a regibus per precepta regalia delegatas propter rei firmitatem et ipsius sancti patroni Vedasti reverentiam, morem imitantes regum predecessorum nostrorum, auctoritatis nostre preceptum fieri juberemus, per quod tam ea que pre manibus habebant quamque ipsaque eis dictus abbas contulerat, rata atque stabilita deinceps permanere possent. Nos vero, petitionibus illorum, quia necessarie et rationabiles erant, aurem accommodantes, veluti postulaverunt, fieri adjudicavimus atque has infra scriptas villas diversis eorum necessitatibus profuturas, quemadmodum a dive recordationis beate memorie predecessore ac quondam seniore nostro Karolo, rege piissimo, per precepti paginam stabilita atque ordinata sunt, ad eorum usus et necessitates supplendas perpetuo deservituras delegavimus : ad matriculam scilicet, Maisbotvillam, Bais, Senous, Herbotcisternam, Pomerias, Erlini curtem, et in Boveni curte mansos X cum Longobraio, Maininium, Morsele et Sceldogetheim, Juventiacum, et in Dominica curte mansum I, et in Farreolo mansum I et censum de omnibus precariis monasterii ; — ad necessaria vero fratrum, victus scilicet et potus, medietatem vici qui vocatur Nova villa, juxta ipsum monasterium situm, et tabernam I, Filciacum, Dominicam curtem, Theuludum, Bigartium, Hecnam curtem et Bernellam ; in pago Belvacensi, Mediolanas, Puteas aquas, Angili curtem, Valles cum camba I et duobus molendinis, et mansos ad easdem pertinentibus ; Stagras, Saltiacum, Atramentarias, Mast, Marcheim, Sirengeheim, cum omnibus precariis ad easdem villas pertinentibus, precariam Emmonis et Tagengarii ; — ad cameram vero fratrum, Ateias, Saltiacum, Liniacum, Campanias, et in Fontanido mansos III, et in Lambras mansum I et alterum in Hadas et tabernam unam in vico monasterii ; — ad portam vero, Berneiam villam, et in Anzinio mansum I cum molendino, et in Enez mansos V cum molendino, et decimam omnis abbatie ; — ad hospitale pauperum, in Daginvilla mansos VII, in Boneia villa et Lentsales mansos III, et quintam partem omnis decime que ad portam venerit ; — ad domum vero infirmorum, omne theloneum ex mercato. Villas vero quas eis memoratus rex, pro remedio anime sue, patris matrisque ac conjugum, dedit vel reddidit, id est Trontelli curtem, Lutosum montem, Tilgidum, Cilliacum, deservire usibus fratrum sancimus ut ab ipso institutum est. Quia vero dicte res ab incursione nortmannica penitus depopulate sunt, memoratus illustris Hrodulfus abba, miseratus inopie et paupertati fratrum, quandam villam Hadis vocabulo, ab antiquis temporibus ab ipsis monachis possessam sed a sepedicto rege concambiatam, in justam dominationem eorum revocando restituit. Insuper dedit eis commutationem quam Sicherus et Walterus vassalli ipsius pro Laivinio dederunt, et mancipium I ex fixco Aplinio, nomine Theutbertam, cum infantibus suis, atque villulam Mourcurtem, ecclesie beate Marie in eodem monasterio site deservituram, delegavit, expetens humiliter celsitudinis nostre clementiam ut quod ab ipso pro divino amore actum est, nostro inviolabili roboraretur edicto. Has ergo suprascriptas villas, cum omnibus appenditiis et precariis et redditibus vel mancipiis ad se pertinentibus, fratribus dicti monasterii eo modo sicuti supra taxatum est quemadmodum eis sepius dictus rex Karolus per suum preceptum delegavit, ordinavit, ac gallicanorum episcoporum auctoritate constabiliri fecit ; insuper, creatus imperator, per semet a romana atque sancta et apostolica sede, sub anathematis interdicto, quod nulli mortalium violare liceret, roborari petierat, regali auctoritate et indulgentia per hoc preceptum confirmationis nostre stabili jure eis in perpetuo concedimus atque confirmamus. Et mancipia sicut tempore Adalungi quondam abbatis ad prefatas villas pertinuerunt vel quemadmodum a supra scripto inclito rege contradita, ubicumque fuerint, absque inquietudine aliqua possideant. Quia vero, proh dolor ! ob nimiam paganorum infestationem ac depredationem, castrum propter munimen loci, Karolo imperatore petentibus monachis consentiente et permittente, in ipso monasterio ab eis constructum est, ideo de antiqua clausura monasterii reticemus. Edificia vero, sicuti sepius nominatus rex Karolus constituit et semper consuetudo fuit, ita construantur et restaurentur ubicumque necesse fuerit. Denique sub occasione castelli nolumus nomen monasterii deperire, ne ordo monasticus in eo a secularibus perturbetur sed pristinus honor eis servetur ac potestas in omnibus atque loci immunitas, quemadmodum a sancta romana atque apostolica sede ac gallicanorum episcoporum auctoritate atque regalium indulgentia constitutum est, atque officinas quod ipsum castrum capere prevaleat, secundum regulam sancti Benedicti, in eo habentes, non sit eis necessitas foris vagari, ut idem Pater docet, quia non expedit animabus eorum. Precipientes regia auctoritate ut nemo successorum nostrorum regum vel comitum quod nostro inviolabili roboratum est edicto subtrahere, com mutare vel minuere audeat aut ad usus suos ea retorqueat vel alicui quiddam in beneficium tribuat sed neque servitia aliqua ex eis exactet neque paraveredos aut expensas aut hospitum susceptiones requirat aut carricaturas aut ullas in aliqua re exactiones sive mansionaticos inde exigat, preter quod eis ab antiquis temporibus in utilitatibus monasterii constitutum est, quibus nil addere presumat, quatenus monachi in cenobio supra dicto Deo secundum regulam sancti Benedicti libere deservire valeant et fideliter pro nobis orare queant nobisque pro rata confirmatione et illis pro pia et sancta observatione merces in perpetua recompensetur beatitudine. Et ut hec auctoritas, quam ob Dei amorem et anime nostre remedium statuimus atque roboravimus, firmiorem obtineat vigorem et deinceps inconvulsa perdurare valeat, manu nostra eam subter firmavimus et de anulo nostro sigillari jussimus.

Signum Odonis gloriosissimi regis.

Troannus notarius ad vicem Ebuli recognovit et subscripsit.

Date XII kalendas junii, indictione VIII, anno III regnante Odone gloriossimo rege. Actum Vermeria palatio. In Dei nomine, feliciter. Amen.


Localisation de l'acte

Make this Notebook Trusted to load map: File -> Trust Notebook