891, avant juillet.
Eudes convoque un synode ecclésiastique à Meung-sur-Loire.
Acte perdu, mentionné dans le diplôme synodal par lequel, sur requête des moines de Saint-Pierre-le-Vif au faubourg de Sens et sur intervention de l'archevêque de Sens Gautier, la liberté de l'élection abbatiale est reconnue à cette abbaye. Ce diplôme, souscrit par les archevêques de Sens, Bourges, Tours et Narbonne, par l'archevêque Adaldus, par les évêques d'Albi, Autun, Auxerre, Béziers, Chartres, Clermont, Gérone, Nevers, Orléans et par l'episcopus Coroacensis (?), a été publié en dernier lieu par Quantin, Cartulaire de l'Yonne, t. I, p. 127-128.
On ne connaît pas la date précise de ce synode. Deux diplômes (cf. infra, nos 27 et 28) ayant été délivrés de Meung le 15 juillet, à la requête de l'évêque de Gérone Servus Dei qu'on sait avoir assisté à ce concile de Meung puisqu'il y souscrivit l'acte synodal pour Saint-Pierre-le-Vif, il va de soi que le synode se tint aux environs de cette date. La convocation royale doit donc avoir été lancée au printemps 891.
Anno dominicae Incarnationis DCCC XCI, indictione nona, celebrata est synodus in Magduno super fluvium Malvae sive Legeris, in ecclesia beati Lifardi confessoris Christi, regia jussione gloriosi regis Odonis, diversis ecclesiarum confluentibus, ubi cum ex diversis ecclesiae utilitatibus et negociis tractaretur...