878, 1er et 2 novembre. — Fouron.
Louis le Bègue et Louis III, fils de Louis le Germanique, s'accordent au sujet de la succession de Lothaire II et de Louis II et concluent un traité d'amitié et d'entraide.
Texte publié en dernier lieu dans Annales Bertiniani, éd. Waitz, p. 145, éd. F. Grat, p. 230, et dans Boretius et Krause, Capitularia, t. II, p. 168, n° 246. On en trouvera un excellent commentaire dans R. Parisot, Le royaume de Lorraine sous les Carolingiens, p. 429-431. On peut se demander si, au point de vue diplomatique, les conventions de Fouron se sont présentées comme des actes en forme revêtus de signes de validation. On a bien plutôt l'impression de déclarations orales, d'adnuntiationes, échangées entre les deux souverains le 1er novembre, en ce qui concerne les successions de Lothaire II, et de Louis II et le lendemain, quant aux clauses du traité d'amitié, le tout étant consigné dans un protocole rédigé en plusieurs exemplaires. Celui qu'Hincmar avait sous les yeux et dont le texte nous est parvenu contenait les déclarations prononcées par Louis le Bègue. Nous renvoyons le lecteur à l'édition de Boretius et Krause signalée plus haut.
[Pas d'édition disponible.]