879, septembre. — Ferrières.
Louis III et Carloman souscrivent de leur propre main la « promissio » ou « professio » qu'ils déposent sur l'autel, le jour de leur sacre, en présence des évêques assemblés, et par laquelle ils s'engagent à respecter les privilèges ecclésiastiques.
Texte perdu, dont l'existence est attestée par deux sources différentes : 1° par la petitio présentée par les évêques à Carloman le 9 septembre 882 (Capitularia, t. II, p. 369-370, n° 285), à laquelle répondit une nouvelle promissio (voir plus loin, p. 170, n° 64) ; — 2° par la lettre 19 d'Hincmar adressée à Louis III au cours de la première quinzaine de juin 881 (Migne, Patrologiae [latinae] cursus completus, t. 126, col. 112. Cf. H. Schrörs, Hinkmar, Erzbischof von Reims, 1884, p. 556, n° 504).
Texte de la petitio episcoporum :
A vobis perdonare nobis petimus ut unicuique de nobis et ecclesiis nobis commissis... defensionem exhibeatis, sicut rex... exibere debet et quemadmodum continetur in scripto quod in Ferrariarum monasterio coram altare sancti Petri perdonastis et manu propria una cum fratre vestro confirmastis.
Texte de la lettre d'Hincmar :
[V.] Recordamini, quaeso, professionis vestrae, quam in die consecrationis vestrae promisistis, sicut ab illis qui interfuerunt accepimus, quamque manu propria subscripsistis et super altare coram episcopis omnibus qui adfuerunt Domino obtulistis...