S.d. [1122, 12 mars-1131, 8 mai].

Pièce complémentaire

Lettre de Galeran II de Breteuil et de son fils Évrard à Louis VI, lui demandant d'approuver leur restitution d'une terre sise en Orléanais (qu'ils tenaient auparavant de lui) à Suger, abbé de Saint-Denis.

Référence : Jean Dufour et Robert-Henri Bautier (éd.), Recueil des actes de Louis VI roi de France (1108-1137). Vol. 2 : 1126-1137 et appendices, Paris, 1992, no18.

A. Original perdu.

B. Copie du xiiie siècle, dans le Cartulaire blanc de Saint-Denis [t. II], Archives nationales, LL 1158, p. 23, sous le n° « Tori XI » et la rubrique : « De terra quam reddidit nobis W. de Bretulio in pago Aurelianensi ».

C. Copie du xviie siècle, Archives municipales de Saint-Denis, GG 13, p. 60, d'après B.

D. Copie du xviiie siècle, Bibliothèque nationale, Collection de Picardie, vol. 234, fol. 212, d'après B.

Indiqué : A. Lecoy de La Marche, Œuvres complètes de Suger, Paris, 1867, p. 366 (1124).

Indiqué : A. de Dion, Les seigneurs de Breteuil en Beauvaisis, Paris, 1884, p. 19.

Indiqué : O. Cartellieri, Abt Suger von Saint-Denis, Berlin, 1898, p. 130, n° 30.

Indiqué : A. Graboïs, L'abbaye de Saint-Denis et les Juifs sous l'abbatiat de Suger, dans Annales E.S.C., t. 24, 1969, p. 1192, n. 4.

Nous datons cette lettre, ayant même objet que le n° 300, des mêmes limites chronologiques que lui ; la date de 1124 proposée par A. Lecoy de La Marche et A. Luchaire n'est en effet pas justifiée.


Ludovico domino suo karissimo, Dei gratia regi Francorum, Walerannus de Bretulio et Evrardus, filius ejus, salutem et fidele servitium. Terram in pago Aurelianensi tenebamus de beneficio vestro, sed recognovimus eam fuisse datam Sancto Dyonisio pro anima Huberti militis, fratris Walterii de Sancto Walarico, ideoque nos injuste tenere illam. Quapropter, preveniente nos gratia Dei et instante et sollicitante abbate Sancti Dyonisii Sugerio et monachis ejus, eandem terram concessimus et reddidimus Beato Dyonisio. Ego scilicet Walerannus et Judith uxor mea et Evrardus filius meus et Emelina filia mea precamur ergo majestatem vestram, ut hanc concessionem et redditionem vos ipse concedere dignemini. Bene valete.