1124, avant le 3 août. — Paris.

Louis VI, à la prière du doyen Étienne [de Garlande] et des chanoines de Sainte-Geneviève [de Paris], confirme à ces derniers la concession de la voirie de Rungis que leur ont faite — par devant Étienne [de Garlande], en sa qualité de sénéchal — Pierre [II] de Maule et Guérin, Ansoud et Ourson de Montlhéry, frères, contre un cens de dix sous payable à la Saint-Remi [1er octobre].

Référence : Jean Dufour et Robert-Henri Bautier (éd.), Recueil des actes de Louis VI roi de France (1108-1137). Vol. 1 : Actes antérieurs à l'avènement et 1108-1125, Paris, 1992, no217.

A. Original. Parchemin, autrefois scellé d'un sceau plaqué. Hauteur à gauche 665 mm, à droite 675 mm ; largeur en haut 245 mm, en bas 250 mm. Archives nationales, K 22A, n° 3bis.

B. Copie du xiiie siècle, dans le cartulaire de Sainte-Geneviève, Paris, Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 356, p. 72, sous la rubrique : « De concessione viarie apud Rungiacum facta ecclesie Beate Genovefe Parisiensis ».

C. Copie partielle, par A. Duchesne, Bibliothèque nationale, Collection Baluze, vol. 55, fol. 141, d'après B.

D. Autre copie partielle, ibid., fol. 166v, d'après B.

E. Copie du xviie siècle, Bibliothèque nationale, lat. 11835, p. 23, d'après B.

F. Autre copie, ibid., p. 23, d'après B.

a. J. Tardif, Monuments historiques, n° 393, p. 218, d'après A.

Indiqué : A. Luchaire, Institutions monarchiques, t. I, p. 42, n. 4.

Indiqué : R. Giard, Étude sur l'histoire de l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris, jusqu'à la fin du XIIIe siècle, dans Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, t. XXX, 1903, p. 103.

Indiqué : F. Gasparri, L'écriture des actes de Louis VI, n° 49.

Indiqué : É. Bournazel, Le gouvernement capétien, p. 15, n. 53.

Nous imprimons en petit texte les passages communs à ce diplôme et au n° 216 (à ce sujet, cf. supra, p. 451).


(Crux) In nomine unius et individue Trinitatis.

[2] Catholici regis magnificenciam decet multimodo misericordie fructu indesinenter [3] habundare et ecclesias Dei ab infestantium pressuris misericorditer liberare, misericordis [4] regis David prophetiam attendendo, ubi ait : « Et filię Syon exultent in rege suo » et [5] illud Ysaię : « Syon mamilla regum lactabitur » et « reges erunt nutricii ejus ». Unde [6] ego, Dei gracia Francorum rex, Ludovicus presentibus et posteris patefieri volumus [7] quod donnus Stephanus, Sanctę Genovefę decanus, et ejusdem ęcclesię canonicorum [8] conventus, nostram presenciam humiliter deprecati, impetraverunt viariam de Run-[9]-giaco villa sibi eternaliter concedi ; quam eisdem canonicis Petrus de Maulia et [10] Guarinus et Ansoldus et Ursio de Monte Letherico, fratres et ab ipsis eam cuncti tenentes, [11] in presencia dapiferi regis Stephani et plurimorum eternaliter dimiserunt ad censum [12] decem solidorum in festo sancti Remigii solvendorum et, si negligenter ultra terminum retinentur, [13] legaliter persolvantur. Quod non solum concessimus, sed sigillo nostrę imaginis et karacterę [14] nostri nominis corroboravimus et procerum nostri palacii nominibus et signis confirmari [15] precipimus. Actum publice Parisius, anno incarnati Verbi M°C°XX°IIII°, regni [16] nostro XVI°. Astantibus in palacio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa. Ꞩ. [17] Stephani dapiferi. Ꞩ. Gisleberti buticularii. Ꞩ. Hugonis constabularii. Ꞩ. Alberici [18] camerarii.

[19] Data per manum Stephani cancellarii. (Monogramma)

(Locus sigilli)


Localisation de l'acte

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