1127, après le 3 août. — Bourges.
Louis VI confirme aux moines de Saint-Martin-des-Champs [de Bourges] et de Marmoutier tous les usages du bois royal d'Allogny (Forestis Regis) qu'ils tenaient sous [Eudes] Arpin, vicomte de Bourges, et ses ancêtres.
A. Original perdu.
B. Vidimus de Guillaume, official de Bourges, donné à Bourges en avril 1231, Archives départementales du Cher, 6 G 185.
C. Copie du xviie siècle, pour Gaignières, par Dom Noël Mars, Bibliothèque nationale, lat. 54411, p. 160, d'après A.
D. Copie du xviie siècle, par Dom Martène, dans « Preuves de l'histoire de l'abbaye royale de Marmoutier », Bibliothèque nationale, lat. 12880, fol. 152v, n° 170, sous le titre : « Donum Ludovici regis Francorum de bosco factum ecclesiae Sancti Martini de Campis », sans indication de source.
E. Copie du xviiie siècle, par Dom de Tanes, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 53, fol. 35, d'après C.
a. Ordonnances des rois de France, vol. supplémentaire, p. 218, d'après C.
b. H. Boyer, La forêt de Haute-Brune et le château de La Salle-le-Roi, dans Mémoires de la Société historique, littéraire, artistique et scientifique du Cher, 4e série, 2e vol., 1885-1886, pièces justificatives, p. 87, n° I, d'après B.
c. A. Buhot de Kersers, Histoire et statistique monumentale du département du Cher, t. VI, Bourges, 1892, p. 252, pièces justificatives, n° 3, d'après B.
Indiqué : E. Martène, Histoire de l'abbaye de Marmoutier..., t. II, Tours, 1875, p. 66.
Indiqué : A. Luchaire, Institutions monarchiques, t. I, p. 106, n. 4.
Cet acte et le suivant, délivrés en même temps pour le même établissement religieux, ont en commun l'invocation verbale, la suscription royale, la formule relative à l'exemption de toutes coutumes, la formule de corroboration, ainsi que les dates de lieu et de temps. Nous imprimons en petit texte ces passages communs.
In Christi nomine. Ego Ludovicus, Dei gratia rex Francorum. Concedo et confirmo ecclesie Sancti Martini de Campis et monachis Beati Martini Majoris Monasterii ibidem Deo servientibus boscum nostrum, qui vocatur Forestis Regis, sicut tempore Arpini, vicecomitis Bituricensis, et antecessorum ejus tenuerant, ad ardendum, ad furnum calefaciendum, ad claudendum et ad pastinatium propriorum porcorum et ad omnes usus domus Sancti Martini de Campis, intus et foris, et vivum et mortuum, excepto quod non liceat dare aut vendere. Hanc eleemosinam ita liberam prorsus et quietam ab omnibus consuetudinibus in perpetuum esse concedimus. Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus et, ne possit a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere subterfirmavimus.
Actum Bituricis publice, anno incarnati Verbi M°C°XX°VII°, regni nostri XX°. Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa. Ꞩ. Stephani dapiferi. Ꞩ. Gisleberti buticularii. Ꞩ. Hugonis constabularii. Ꞩ. Alberici chamerarii. Data per manum Stephani cancellarii. (Monogramma)