1128 [10 mai-2 août].
Louis VI admet que Bernier et sa famille, qu'il revendiquait, sont des serfs de l'église de Chartres, à la suite des preuves apportées par Geoffroy [de Lèves], évêque de Chartres, devant sa cour épiscopale.
A. Original perdu.
B. Copie du xive siècle, dans le Livre noir de l'église de Chartres, Bibliothèque nationale, lat. 10096, fol. LXIII.
C. Copie du xiiie siècle, Bibliothèque nationale, lat. 10094, p. 189.
D. Copie du xve siècle, dans un cartulaire de la cathédrale de Chartres, Bibliothèque municipale de Toulouse, ms. 590, fol. CIIII, sous la rubrique : « Littera super familia Bernerii ab episcopo disrationata coram episcopo », sans indication de source.
E. Copie incomplète du xiie siècle, Bibliothèque nationale, lat. 10094, p. 75, n° LXV, sous la rubrique : « Super familia Bernerii ab episcopo disrationata ».
F. Copie incomplète du xiie siècle, Bibliothèque nationale, lat. 10095, fol. 34v, n° LXV, sous la même rubrique qu'en E.
G. Copie du xviiie siècle, par Gaignières, Bibliothèque nationale, lat. 51851, p. 388, « extrait de deux petits cartulaires en parchemin, estans en la Chambre des comptes, de N.-D. de Chartres ».
H. Copie du xviie siècle, Bibliothèque nationale, Collection Duchesne, vol. 22, fol. 174v, d'après B.
I. Copie du xviiie siècle, par Dom de Tanes, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 54, fol. 24, d'après G.
a. J. Bernier, Histoire de Blois contenant les antiquitéz et singularitéz du comté de Blois..., Paris, 1682, preuves, p. viii, sous le titre : « Super familia Bernerii ab episcopo disrationata », « tiré d'un chartulaire de l'église de Chartres, titre 63, communiqué par M. Justel, secrétaire du roy », c.à.d. probablement d'après E ou F (éd. incomplète).
b. Ordonnances des rois de France, vol. supplémentaire, p. 223, d'après a (éd. incomplète).
c. E. de Lépinois et L. Merlet, Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, t. I, Chartres, 1862, p. 137, n° XLV, d'après E et F (éd. incomplète).
Indiqué : Bréquigny, Table chronologique, t. II, p. 562.
Indiqué : A. Luchaire, Institutions monarchiques, t. II, p. 129, n. 4.
Indiqué : É. Bournazel, Le gouvernement capétien, p. 11, n. 23.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Ego Ludovicus, Dei gratia rex Francorum. Omnibus tam futuris quam presentibus notum fieri volumus quod Goffridus, Carnotensis episcopus, Bernerium totiusque generis sui familiam, super quos servitutis calumpniam imponebamus, in curia sua, dictante justitia et judicio, in servos suos disracionavit. Cui videlicet judicio et veritati nos adquiescentes, supradictos homines tam sibi quam omnibus ejus successoribus in perpetuum concessimus. Hoc autem, ne per succedentia tempora posset oblivione deleri aut a posteris infirmari, scripto commendavimus et sigilli nostri auctoritate ac nominis nostri karactere firmavimus. Astantibus in palacio nostro quorum nomina et signa subscripta sunt. Ꞩ Ludovici buticularii. Ꞩ Hugonis constabularii. Ꞩ Alberici camerarii, dapifero nullo. Anno incarnati Verbi M°C°XXVIII°, regni nostri XX. Data per manum (Monogramma) Symonis cancellarii.