1184, du 21 avril, au 24 février 1185.

Philippe Auguste ordonne aux bourgeois de Châteauneuf de Tours de dissoudre la commune qu'ils avaient formée au préjudice de l'église de Saint-Martin.

Référence : Henri-François Delaborde et Elie Berger (éd.), Recueil des actes de Philippe Auguste roi de France. Vol. 1 : Années du règne 1 à 15 (1er novembre 1179 - 31 octobre 1194), Paris, 1916, no122.

A. Original perdu.

B. Copie du xviiie s., Bibliothèque nationale, Collection Baluze, vol. 77, fol. 426, à partir d'un missel de Saint-Martin de Tours du xiiie s. conservé à la Bibliothèque municipale de Tours, ms. 193, fol. 194 v°.

a. Défense des privilèges de Saint-Martin-de-Tours. Titres et pièces justificatives produites au procès (1708), p. 27, d'après un texte inséré dans une relation de Guillaume, archevêque de Lyon, délégué par Lucius III sur cette affaire.

b. Historiens de France, t. XVIII, p. 292, note, d'après a.

c. Traduction française dans G. Brunel et É. Lalou (dir.), Sources d'histoire médiévale, Paris, 1992, p. 392-393, n° 1.


Philippus, Dei gratia Francorum rex. Burgensibus Castrinovi Turonensis salutem. Noverit universitas vestra dominum papam nobis scripsisse ipsum apostolica auctoritate quandam communiam et quamdam communem conjurationem, quam feceratis, quassavisse, precipue eo intuitu quod in prejudicium nostre ecclesie Beati Martini eam constat factam fuisse. Nos autem, quoniam de jure Beati Martini nihil volumus deperire, nec per nos, nec per canonicos Beati Martini, et verum est vos quandam communiam sive communem conjurationem fecisse, vobis precipientes mandamus ut ab hujusmodi communia cessetis, et canonicis Beati Martini, super universis que vos in eorum injuriam presumpsistis, satisfacere non differatis. Quod si in obstinatione permanentes corrigere nolueritis, scire vos volumus nos id plenius, quando iis vacare poterimus, emendaturos. Valete.