1213, janvier. — Melun.
Philippe Auguste mande à Pierre du Thillay et à tous ses baillis de Normandie de maintenir l'abbé et le monastère de Saint-Étienne de Caen dans les mêmes libertés dont ils jouissaient au temps des rois d'Angleterre Henri II et Richard Cœur de Lion.
A. Original perdu.
B. Copie authentique du 10 octobre 1452, d'un vidimus par Philippe III, d'août 1281 (conservé au British Museum, Add. Ch. 67584), Archives départementales du Calvados, H 1837 bis.
C. Copie du xve s., par le greffier de l'abbaye de Saint-Étienne, Archives départementales du Calvados, H 1837, d'après B.
a. L. Delisle, Cartulaire normand, n° 222, p. 35, d'après B.
Indiqué : Bibliothèque nationale, ms. lat. 17135 (ancien Gaignières 206), p. 10, d'après B ; Hippeau, Histoire de Saint-Étienne de Caen, p. 63, mais donnant la date d'août 1213, à Moulins.
Philippus Dei gratia Francorum rex Petro de Tilleio et omnibus aliis ballivis suis Normannie ad quos littere presentes pervenerint, salutem. Mandamus vobis quatinus dilectum et fidelem nostrum abbatem Sancti Stephani Cadomensis et monasterium ejus permittatis esse in illis libertatibus in quibus fuerunt temporibus Henrici et Ricardi quondam regum Anglie. Actum Meleduni, anno Domini M° ducentesimo duodecimo, mense januario.