1185, du 21 avril au 31 octobre.
Philippe Auguste écrit à la commune d'Amiens qu'il entend que le marché à la guède soit toujours maintenu au lieu où il est présentement.
A. Original perdu.
B. Détruit au cours de la première guerre mondiale. Traduction française du xiiie s. dans un registre de l'évêché d'Amiens anciennement appelé Livre noir de l'évesché, décrit par V. de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, t. IV, introduction, p. ii.
a. V. de Beauvillé, ouvrage cité, t. IV, p. 24, n° xvii, d'après B.
Phelipes, par le grase de Dieu rois des Franchois. Au maieur et a le kemuniauté d'Amiens, salut. Sache vostre université ke nous volons ke li markié du waide soit eswardé à vos perpetueument en lieu la ou il est orendroit presentement, dont nos comandons qe nus ne voist encontre a chest nostre comandement ne le marké ne enpeesche ne trouble. Et se aukun enprent a aler encontre nostre comandement, kerke [il soit], il i soit coupables de nostre honneur et de nostre dignité, et toutes ses choses soient ajoutés a nostre trésor. Et ke ce soit ferme cose et estable, nous avons warni ches presentes lettres de nostre seel. Che fu fait en l'an de l'incarnation Nostre Seigneur Dieu M C et LXXXV, eul sisime an de nostre regne.