Vers Pâques 1219.
Philippe Auguste invite le doyen et le chapitre de Beauvais à absoudre les baillis de Milon, élu évêque de Beauvais, qui avaient été excommuniés pour avoir procédé à une arrestation jugée illégale. Le roi rappelle que les biens de l'élu de Beauvais sont particulièrement sous sa garde depuis qu'il est parti pour la Terre Sainte.
A. Original perdu.
B. Copie du xviiie s., signée par dom Grenier, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 127, fol. 42, d'après le premier Cartulaire de la cathédrale de Beauvais, aujourd'hui perdu, fol. 211 v°.
C. Copie du xviiie s., aussi signée par dom Grenier, même dépôt, même volume, fol. 44, d'après la même source.
D. Copie par dom Grenier, Bibliothèque nationale, Collection de Picardie, vol. 111, fol. 19, d'après la même source.
EF. Deux copies du xviiie s., même collection, vol. 245, fol. 126 et 126 v°, d'après la même source.
a. N. Vidier, La garde des églises au xiiie siècle, Paris, 1927, p. 353, n° 2.
Texte établi d'après BCD.
Philippus Dei gratia Francorum rex dilectis suis decano et capitulo Belvacensi salutem et dilectionem. Insinuaverunt nobis baillivi dilecti et fidelis nostri Milonis electi Belvacensis quod vos eos excommunicastis pro eo quod quemdam hominem ceperint in justicia et districto episcopi Belvacensis, licet ipsi parati essent hominem illum recredere et inde juri stare coram officiali Belvacensi. Cum autem electus Belvacensis et res ejus universe in nostra protectione et custodia consistant, maxime quamdiu erat in servicio Jhesu Christi ad quod iter jam arripuit eundo in partes Jerosolimitanas, vobis mandamus quatinus baillivis predictis volentibus recredere hominem captum et inde juri stare coram officiali Belvacensi absolutionis beneficium sine dilatione impendatis. Alioquin vos submonemus ut die martis proxima post tres septimanas Pasche sitis coram nobis vel pro vobis sufficienter mittatis ubi nos tunc erimus, responsuri quare id facere recusetis, precipue cum hujusmodi justicia de regalibus nostris movere noscatur. Valete.