1219, novembre. — Gisors.
Philippe Auguste autorise les marchands de la forêt de Retz qui concluent des ventes entre les rivières de Seine, Marne, Oise et Aisne, à assigner leurs débiteurs éventuels, quels qu'ils soient, devant les gardes de la forêt à Villers-la-Malmaison.
A. Original perdu.
Traduction française partielle : L. de Sainct-Yon, Les Edicts et ordonnances des roys,... arrests et jugemens notables des eaues et forêts, p. 95, d'après les archives de la recette du domaine de Valois.
Indiqué : Table chronologique sur les édicts et ordonnances des eaues et forêts, formant la première partie de l'ouvrage cité ci-dessus, pagination particulière, p. 1 ; A. Michaux, Essai historique sur la forêt de Retz (extrait du Bulletin de la Société archéologique et scientifique de Soissons, 2e s., 6e vol.), p. 17, d'après l'ouvrage de Sainct-Yon.
Texte de cette traduction :
« Le Roy Philippes II. dict Auguste à Gisors en novembre 1219.
Si les marchans de nostre forest de Rets vendent et delivrent aucunes de leurs denrées entre les quatre rivières de Seine, Marne, Oyse, et Aisne, octroyons qu'ils puissent faire convenir leurs debteurs par devant les gardes de nostre dicte forest à Villiers la Mal-maison, tant par adjournement comme par execution, si le cas le desire, nonobstant qu'ils soient nobles ou gens d'Eglise : car s'il convient nos marchans aller poursuivre leurs debtes hors des termes d'icelle forest, veu qu'elle est assize et située loin de rivières, nostre domaine en pourroit moins valoir. »