[Vers 1220.].

Philippe Auguste prie pour la seconde fois Hubert du Bourg, justicier d'Angleterre, de payer aux bourgeois d'Amiens l'argent qui leur est dû pour le blé qui lui a été livré.

Référence : Michel Nortier et Charles Samaran (éd.), Recueil des actes de Philippe Auguste roi de France. Vol. 4 : Années du règne 37 à 44 (1er novembre 1215 - 14 juillet 1223), Paris, 1979, no1688.

A. Original, jadis scellé sur simple queue, au verso d'un cachet en cire jaune selon B. Londres, Public record Office, Ancient correspondence, Royal letters, n° 261.

B. Copie par Bréquigny, avec la date de vers 1285, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 689, fol. 239, d'après A.

a. J.J. Champollion-Figeac, Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre, tirées des archives de Londres par Bréquigny, t. I, p. 332, n° ccli, avec la date de vers 1285, d'après B.

b. A. Thierry, Recueil des monuments inédits de l'histoire du Tiers-État, t. I, p. 801, n° cccvi, d'après A.

c. W.W. Shirley, Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III., t. I, p. 207, n° clxxxvi, d'après A.

d. P. Chaplais, Diplomatic documents, vol. I, p. 91, n° 134, avec description.

Indiqué : A. Cartellieri, Philipp II. August, t. IV, 2e partie, p. 555, d'après ac.


Philippus Dei gratia Francorum rex dilecto suo Huberto de Burgo, justiciario Anglie, salutem et dilectionem. Alia vice vos rogavimus quatenus burgensibus nostris Ambianensibus redderetis pecuniam quam eis debetis pro blado suo quod habuistis. Sed quia, sicut asserunt, illam nondum reddidistis, vobis iterato rogantes, attentius mandamus quatenus eis predictam pecuniam reddatis, sicut velletis quod hominibus regis Anglie reddi faceremus, ita quod propter hoc ad gratiarum actiones teneamur, et ipsos super hoc amplius non oporteat laborare.