1223, du 25 au 31 mai.
Philippe Auguste confirme la sentence arbitrale que Guillaume, archevêque de Reims, Mile, évêque de Beauvais, et Guérin, évêque de Senlis, ont prononcée à Noyon en sa présence le jour de la Saint Urbain pour régler les différends qui existaient entre Gérard, évêque, le doyen et le chapitre de Noyon d'une part, le maire et les jurés de la commune de Noyon d'autre part.
A. Original perdu.
B. Copie partielle du xiiie s., Cartulaire du chapitre cathédral de Noyon, Archives de l'Oise, G 1984, fol. 175 v° (anc. fol. 201 v°).
a. A. Lefranc, Histoire de la ville de Noyon, p. 212, n° 34, d'après B.
Indiqué : J. Le Vasseur, Annales de l'église de Noyon, t. III, p. 935 ; F. Sezille, Nouvelles annales de Noyon, Bibliothèque nationale, ms. franç. 12030, p. 229, d'après B.
Philippus Dei gratia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod, cum dilectus et fidelis noster Gerardus episcopus et Willelmus decanus et capitulum Noviomense ex una parte et major et jurati Noviomenses ex altera compromisissent in karissimos et fideles nostros Willelmum archiepiscopum Remensem et Milonem Belvacensem et Guarinum Silvanectensem episcopos super contentionibus que inter eos vertebantur, dominus archiepiscopus et episcopi de voluntate et assensu nostro dictum suum in presentia nostra protulerunt et cartam suam inde fecerunt sub hac forma :
(Suit le texte de la sentence, incomplètement copiée en B.)
Ut autem hec omnia firmiter teneantur et inviolabiliter observentur, nos ea volumus et approbamus et in hujus rei perpetuam memoriam presentem paginam salvo jure nostro de consensu partium sigillo nostro fecimus sigillari. Actum anno Incarnationis dominice M° CC° XX° III°, mense maio.