1196, mars. — Moret.
Philippe Auguste déclare que, par jugement de sa cour, il a été décidé que les différends de l'évêque de Noyon avec la commune ou avec des hommes de la commune seraient jugés, non par les échevins de la ville comme le prétendaient les bourgeois de Noyon, mais par les hommes libres de l'évêque.
A. Original perdu.
B. Copie du xiiie s., Cartulaire du chapitre de Noyon, Archives de l'Oise, G 1984, fol. 192 v°/166 v°.
CD. Copies annotées par Dom Grenier, Bibliothèque nationale, Collection Moreau, vol. 88, fol. 225 et Collection de Picardie, vol. 110, fol. 183, d'après le Cartulaire rouge de l'évêché de Noyon, aujourd'hui perdu, fol. 77 v°, avec la fausse date de 1185.
E. Copie du xviiie siècle, Bibliothèque nationale, français 12031, fol. 147, d'après le Livre rouge de l'évêché de Noyon (sic), avec la date exacte.
a. A. Lefranc, Histoire de la ville de Noyon, p. 202, n° 22.
Texte établi d'après BCDE.
Philippus Dei gratia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod, cum inter dilectum et fidelem nostrum Stephanum, Noviomensem episcopum, et burgenses suos Noviomenses fuisset diutius litigatum, et burgenses intenderent ut de propriis querelis episcopi per scabinos ville judicaretur, judicium curie nostre decrevit ut, de omnibus propriis querelis episcopi quas habebit adversus communiam vel aliquem vel aliquos de ipsa communia, non per scabinos ville, sed per liberos homines ejusdem episcopi libere judicetur. Quod ut perpetuo maneat inconcussum, nos presens scriptum sigilli nostri auctoritate fecimus communiri. Actum apud Moretum, anno incarnati Verbi M° C° XC° Vto, mense marcio.