[Entre 1196 et 1202], vraissemblablement au plus tard de 1201 ou de cette année.
Philippe Auguste, en considération des services de Guillaume Poucin, son panetier, lui donne Grossœuvre en fief, à charge pour lui et ses héritiers de rendre hommage au roi et de lui livrer Grossœuvre et la forteresse à toute réquisition.
D'après leur place dans le Registre A, ces donations (n° 548 et 549) doivent être au plus tard de 1201 et sont peut-être de cette année-là (voir nos remarques sur le Registre A de Philippe Auguste dans notre Introduction).
On ne connaît pas la date de reprise de Nonancourt à Pierre Mauvoisin. Quant à Guillaume Poucin, châtelain du Vexin normand.
A. Original perdu.
B. Copie abrégée du xiiie s., Registre A de Philippe Auguste, fol. 51.
C. Copie du xiiie s., Registre C de Philippe Auguste, fol. 58 et 64, d'après B.
D. Copie du xiiie s., Registre E de Philippe Auguste, fol. 241, d'après C.
E. Copie du xiiie s., Registre F de Philippe Auguste, fol. 197, d'après D.
F. Copie du xive s., Registre B de Philippe Auguste, fol. 57, d'après B.
G. Copie du xive s., Registre D de Philippe Auguste, fol. 74 et 82, d'après C.
H. Copie de la main de Baluze, Bibliothèque nationale, Collection Baluze, vol. 65, fol. 308, d'après D.
a. L. Delisle, Cartulaire normand, p. 297, n° 182.
Texte établi d'après B.
Carta Guillelmi Pulli de dono Grandis Silve.
Notum etc. quod nos Willelmo Pullo, panetario nostro, intuitu servitii quod nobis exibuit, et heredibus ejus concessimus et dedimus Grandemsilvam cum pertinentiis, ita quod ipse et heres suus qui eam possidebit vel tenebit, faciet super hoc nobis et heredi nostro hominagium ligium contra omnes homines, et jurabit quod eam et totam forteliciam nobis tradet, ad magnam vim et ad parvam, quotienscumque eum inde requisierimus, et heres quicumque eam tenuerit nobis et heredibus nostris similiter faciet. Quod ut ratum etc.