1197, du 6 avril au 31 octobre. — Paris.
Philippe Auguste donne en fief lige à Jean de Rouvray et à ses descendants, en récompense de sa fidélité et moyennant le service d'un chevalier, tout ce qu'il avait à Auffargis et à Poigny, sauf le four jadis donné à feu Thibaud de Garlande.
Jean de Rouvray, vraissemblablement originaire de Normandie, fut le premier bailli de Caux pour Philippe Auguste. Voir le résumé de sa carrière dans L. Delisle, Chronologie des baillis, dans R.H.F., t. XXIV, 1ère partie, p. 109, et l'article de D. J. Power, Between the angevin and capetian courts : John de Rouvray and the knights of the Pays de Bray, 1180-1225, dans Family trees and the roots of politics ..., Woodbridge, 1997, p. 361-384.
A. Original perdu.
B. Copie du xiiie s., Registre A de Philippe Auguste, fol. 43.
C. Copie du xiiie s., Registre C de Philippe Auguste, fol. 70, d'après B.
D. Copie du xiiie s., Registre E de Philippe Auguste, fol. 218, d'après C.
E. Copie du xiiie s., Registre F de Philippe Auguste, fol. 175 v°, d'après D.
F. Copie du xiiie s., Registre G de Philippe Auguste, n° 27, d'après E.
G. Copie du xive s., Registre B de Philippe Auguste, fol. 48, d'après B.
H. Copie du xive s., Registre D de Philippe Auguste, fol. 90, d'après C.
I. Copie du xviiie s., Bibliothèque nationale, Collection De Camps, vol. 28, fol. 61, d'après un Cartulaire de Philippe Auguste.
a. G.A. de La Roque, Histoire de la maison de Harcourt, t. IV, p. 2185.
b. A.L. Léchaudé d'Anisy, Grands rôles de l'Échiquier de Normandie, p. 157, d'après F.
Texte établi d'après B.
Notum, etc., quod nos Johanni de Roboreto, intuitu servitii quod nobis fideliter exhibuit, donamus in feodum et hominagium ligium quicquid habebamus apud Oferges et apud Pognies cum vivariis, excepto tamen furno quod quondam dedimus defuncto Theobaldo de Gallanda, et concedimus quod idem Johannes et heredes sui quos habebit ex legitima uxore sua habeant a nobis et heredibus nostris in perpetuum et in hominagium ligium, reddendo inde nobis et heredibus nostris de se et heredibus suis servitium unius militis. Quod ut, etc. Actum Parisius, anno Domini M° C° XC° septimo, regni vero nostri anno X° VIII°.