1200, octobre. — Anet.

Philippe Auguste, ayant pris sous sa protection l'abbé et les moines du Breuil-Benoît, mande à tous ses baillis et prévôts de veiller sur leurs intérêts comme sur les siens propres.

Référence : Henri-François Delaborde, Charles Petit-Dutaillis, Jacques Monicat et Clovis Brunel (éd.), Recueil des actes de Philippe Auguste roi de France. Vol. 2 : Années du règne 16 à 27 (1er novembre 1194 - 31 octobre 1206), Paris, 1943, no652.

A. Original ou copie contemporaine. Hauteur 170 mm. ; largeur 258 mm. Son écriture, bien qu'elle ne se rencontre dans aucun autre original de l'époque, peut tout à fait bien être celle d'un scribe de la chancellerie de Philippe Auguste ; le bas de la pièce, déchiré, ne permet pas de voir si elle a été scellée. Bibliothèque nationale, latin 9213, Chartes d'Évreux, n° 55.


Philippus Dei gratia Francorum rex universis amicis, ballivis et prepositis suis ad quos littere presentes pervenerint salutem. Noveritis quod nos abbatiam (sic) et monachos Brolii et res ad ipsos pertinentes in nostra per jus suscepimus custodia et protectione. Proinde vobis mandantes precipimus ut tam ipsos quam res ad ipsos pertinentes que in vestris potestatibus sunt, caras habeatis et eas tamquam nostras proprias per jus custodiatis et protegatis. Quod si eis in potestatibus vestris injuria facta fuerit, eam eis sine dilatione emendari faciatis. Actum Aneti, anno ab incarnatione Domini M° ducentesimo, mense octobri.


Localisation de l'acte

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