1204, septembre. — Devant Chinon.
Philippe Auguste déclare qu'il entend que Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, perçoive, dans tous les fiefs et terres concédés par le roi, quelqu'en soit le détenteur, tout ce que sa qualité de sénéchal lui permet de percevoir dans les terres constituant le domaine royal, établisse des baillis et fasse tout ce qui concerne sa sénéchaussée, dans toute l'étendue de son ressort.
A. Original perdu.
B. Copie du xive s., Archives nationales, JJ 53, fol. 96 v°, n° 232, d'après un vidimus donné par Philippe V en juin 1317.
C. Copie du xviie s., Bibliothèque nationale, français 4427, fol. 176, d'après un Cartulaire d'Anjou de la Chambre des Comptes, fol. 77.
D. Copie du xviiie s., Archives nationales, K 214, n° 19, d'après le Cartulaire d'Anjou cité en C.
a. C. Beautemps-Beaupré, Coutumes et institutions de l'Anjou, 2e partie, t. IV, Paris, 1883, p. 11, n° 9, d'après D.
Texte établi d'après B.
Philippus Dei gracia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos volumus et concedimus ut amicus et fidelis noster Guillelmus de Ruppibus, senescallus Andegavie, tantum capiat per totam senescalliam suam in terris et feuodis (sic) que nos dedimus, quicunque ea teneat, quantum ipse capit in propria terra nostra sicuti senescallus debet capere et sicut cartra (sic) nostra testatur quam habet de senescallia sua, ponendo baillivos et omnia faciendo que ad senescalliam pertinent. Quod ut perpetuum robur optineat, presentem paginam confirmamus. Actum ante Sinon[em], anno Domini millesimo ducentesimo quarto, mense septembri.