1183, du 17 avril au 31 octobre. — Fontainebleau.
Philippe Auguste confirme la vente qu'Aveline de la Broce avait faite à l'église de Barbeau de deux arpents de pré situés derrière le monastère de Barbeau moyennant vingt livres parisis.
A. Original perdu, mesurant, selon D, «six pouces de largeur sur six pouces huit lignes de hauteur, le repli du bas non compris» (soit 162 mm. de largeur environ sur 180 mm. de hauteur), scellé, selon E, «en cire jeaune, sur double queue», se trouvait encore en 1785 à l'abbaye de Barbeau.
B. Copie du xiiie s., Cartulaire de Barbeau, Bibliothèque nationale, latin 10943, fol. 27 v°.
C. Copie du xviie s., Bibliothèque nationale, latin 5466, p. 245, d'après le premier Cartulaire de Barbeau aujourd'hui perdu.
D. Copie par Barthélemy, Bibliothèque nationale, Collection Moreau 87, fol. 54, d'après A.
E. Copie du xviiie s., Archives nationales, K 190, liasse 5, n° 23, d'après A.
F. Extrait par Gaignières, Bibliothèque nationale, lat. 17096, p. 47.
Indiqué : Labbe, Alliance chronologique, t. II, p. 194.
In nomine sancte et individue Trinitatis. Amen. Philippus Dei gracia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod Avelina de la Broce, assensu filiorum et filiarum suarum, et Hugo de la Broce, ejusdem Aveline filius, vendiderunt ecclesie de Sacro Portu duos arpentos pratorum retro monasterium de Barbeel sitos, pro viginti libris Parisiensis monete. Quod, Dei intuitu et ob remedium anime patris nostri, concedimus et confirmamus, salvo jure alieno. Quod quidem ut perpetuam in posterum obtineat firmitatem, presentem cartam sigilli nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato communimus. Actum apud Fontem Bleaudi, anno ab incarnatione Domini M° C° LXXX° III°, regni nostri anno quarto, astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Signum comitis Theobaudi, dapiferi nostri. Signum Guidonis buticularii. Signum Mathei camerarii. Signum Radulphi constabularii. Data per manum (Monogramme) Hugonis cancellarii.