[1205, de juillet à novembre ?].

Philippe Auguste donne à Raoul, son fauconnier, pour le récompenser de son service, différents revenus et la justice, au village de Saint-Aubin-de-Bonneval.

Référence : Henri-François Delaborde, Charles Petit-Dutaillis, Jacques Monicat et Clovis Brunel (éd.), Recueil des actes de Philippe Auguste roi de France. Vol. 2 : Années du règne 16 à 27 (1er novembre 1194 - 31 octobre 1206), Paris, 1943, no914.

A. Original perdu.

B. Copie du xiiie s. (formules abrégées), Registre A de Philippe Auguste, fol. 42.

C. Copie du xiiie s., Registre C de Philippe Auguste, fol. 69, d'après B.

D. Copie du xiiie s., Registre E de Philippe Auguste, fol. 242, d'après C.

E. Copie du xiiie s., Registre F de Philippe Auguste, fol. 198, d'après D.

F. Copie du xive s., Registre B de Philippe Auguste, fol. 47, d'après B.

G. Copie du xive s., Registre D de Philippe Auguste, fol. 89 v°, d'après C.

a. L. Delisle, Cartulaire normand, p. 289, n° 128, d'après D.


Texte établi d'après B.

Carta Randulfi.

Philippus Dei gratia Francorum rex. Notum etc., quod nos Randulfo, falconario nostro, propter servitium quod nobis exhibuit, et heredi ejus masculo ex eo et uxore sua desponsata, apud villam que dicitur Bonavallis damus quinque modios bladi et decem et octo sextaria avene ad mensuram ville, et decem et octo denarios, et decem et octo capones, et triginta solidos de censu, et preterea justiciam ville tenendam ab eodem Randulfo et herede ejus masculo ex eo et uxore sua desponsata, salvo exercitu et equitatione nostra et salvo jure alieno. Quod ut perpetuum, etc.